Le Palais Galliera nous invite à découvrir ou redécouvrir la vie et l’œuvre de Frida Kahlo.
Artiste au destin tragique, touchée à l’âge de 6 ans par la poliomyélite, elle perd en partie l’usage de sa jambe droite et son pied ne grandit plus. Elle subit très vite les sarcasmes de ses camarades de classe qui la surnomment « Frida la coja » (Frida la boîteuse).
L’accident déclencheur de son œuvre
Le 17 septembre 1925, Frida a 18 ans, alors qu’elle prend le bus pour rentrer chez elle après ses cours, l’autobus sort de la route et percute un tramway. Grièvement blessée elle reste alitée durant trois mois dont un à l’hôpital. Un an après l’accident elle doit retourner à l’hôpital, car une de ces vertèbres lombaires est fracturée ce qui l’amènera à porter un corset en plâtre durant 9 longs mois. C’est alors qu’elle commence à peindre, elle-même déclarera « je ne suis pas morte et j’ai une raison de vivre, cette raison, c’est la peinture ».
C’est grâce à un chevalet spécial et un miroir au-dessus de son lit qu’elle peut ainsi se servir de son reflet comme modèle.
C’est le déclencheur de la longue série d’autoportraits qu’elle produira. En effet, sur 143 tableaux, 55 sont ainsi réalisés.
Mondialement connue pour ses autoportraits Frida Kahlo fait partie des précurseurs du féminisme au Mexique à la moitié du XXème siècle.
En situation de handicap dès son plus jeune âge, Frida Kahlo s’est battue toute sa vie pour exercer sa passion, affirmer sa différence et prouver que rien n’est impossible.
Elle souffrira jusqu’à sa mort, mais réalisera ses rêves.