Comment fidéliser ses salariés ? Comment attirer les futurs talents, quid de la « Marque Employeur » ?
Aujourd’hui, la frontière entre la communication interne et la communication externe a tendance à se dissoudre. Toutes les entreprises, des plus grandes aux plus petites ont pris conscience de la nécessité d’investir pour mettre en œuvre une véritable communication adaptée pour attirer et surtout conserver les futurs talents.
Développer sa « marque employeur », son image d’entreprise, c’est communiquer à deux publics qui se rencontreront : les candidats potentiels et les salariés. Elle devient donc un outil incontournable des ressources humaines et de la réputation d’entreprise.
Ainsi, la stratégie d’une communication interne peut être très proche de celle élaborée pour la stratégie de communication externe.
Une marque employeur forte, c’est aussi s’assurer du bien-être de ses salariés après qu’ils soient entrés dans l’entreprise : Faire en sorte qu’ils restent, qu’ils continuent à apprécier leur environnement de travail, que les valeurs de l’entreprise qu’ils ont choisie soient concrètes, qu’il existe une véritable évolution de carrière, enfin que leurs conditions salariales soient en adéquation avec leurs attentes.
La communication interne est un élément important de la réputation de l’entreprise. Elle traduit la volonté d’action du dirigeant. Outil de motivation des salariés qu’elle que soit la taille de l’entreprise, elle est un outil managérial incontournable dont les objectifs sont multiples. Lorsque cette dernière est initiée par la direction des ressources humaines, elle est davantage considérée comme étant liée à la gestion du personnel qu’à sa simple information.
Associée à la politique Handicap, elle devient un levier important pour les entreprises et les salariés.
En accompagnant les entreprises dans la mise en place d’une politique RSE vivante et dynamique, nous contribuons à construire ensemble un équilibre cohérent entre efficacité économique, équité sociale et préservation de l’environnement (développement durable, bien-être au travail, diversité, inclusion, équité, etc.).
Une étude menée en 2017 par le cabinet Deloitte, démontre que la génération Y accorde une place importante à l’éthique.
56 % des jeunes interrogés issus de cette génération souhaitent choisir leur employeur en fonction de leurs conduites et de leurs valeurs.
49 % ont refusé des missions ne correspondant pas à leurs valeurs et leur éthique.
La grande majorité des jeunes ayant répondu à l’enquête estiment que la réussite d’une entreprise devrait être également mesurée sur des critères autres que financiers : développement des talents, comportement et contribution à l’évolution de la société.
Dans ce contexte, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) apparaît comme un enjeu majeur du 21ème siècle. Elle représente un véritable outil de communication ainsi qu’un levier de développement incontournable pour les entreprises qui souhaitent améliorer leur image de marque et séduire les nouveaux talents de plus en plus vigilants, en quête de comportements éthiques et transparents. Le handicap, à travers sa dimension sociale et inclusive, est partie prenante de cette approche et doit être intégré à la stratégie RSE initiée.De ce fait, le développement de l’emploi des personnes en situation de handicap devient lui aussi un enjeu de société. S’intégrant totalement à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)*, il concourt à la qualité de vie au travail et à la performance des entreprises.
En conclusion, le déploiement d’une politique RSE peut participer plus largement au bien-être et à la santé de la société. En investissant dans des démarches de responsabilité sociétale, les entreprises ont l’occasion de valoriser leur marque employeur.
Ce qui est fait à l’intérieur se voit à l’extérieur !